Un brin d'histoire... 

 De la nuit des temps à nos jours...

 Le volcan de Collongues s'est plausiblement éteint il y a 200 siécles. Caractérisé au Lionel, Tétine, Naugeraie, Verne et Soubeirasse, ce sommet volcanique constituait l'ensemble du plateau d'Imbrin.

Les objets ou pierres polies qui ont été retrouvés datent de la période néolithique, ils confirment l'hypothése de la présence d'habitants depuis la préhistoire.

Plus tard, les Ligures polirent la pierre et se livrèrent à la culture et à la domestication des animaux. Ils créérent les premières maisons perchées en se regroupant sur des mamelons.

La présence Romaine a contribué à l'occupation des terrains situés en plaine ou sur de vastes plateaux d'accès et d'exploitation facile.

Par la suite, les invasions sarrazines provoquèrent le quasi abandon des sites non protégés.

Collongues, ex Cosalonga est né de la nuit des temps, il a vécu sa plus grande extention à l'époque moyenâgeuse.

C'est un village de caractère, perché sur un rocher entre deux versants face à une jolie plaine. Territoire montagneux coupé d'est en ouest par la barre de la montagne des Miolans, et entouré de petites vallées et de ruisseaux qui convergent vers l'Estéron.

De Cosalonga à Collongues ...

 Au XIII° siécle, Collongues s'appelait Cosalonga.

Le village, peuplé de 212 âmes, était dirigé par la seigneurie des GLANDEVES.

Ces seigneurs sont à l'origine des édifications du château détruit et de l'église, construits sur la même butte rocheuse.

Cosalonga était une enceinte fermée.

Le village passa à la seigneurie des BERRE au début du xvI° siècle, puis à la seigneurie des VILLENEUVE BEAUREGARD, juste avant la révolution de 1789.

 Les Armoiries

 

 

 "Dor au Paon passant d'Azur, sur une terrasse de sinople"*

( B.N, A.G, Provence, tome II, p.1978;desc. tomeI, p.1114)

 Elles ont été octoyées d'office à la Commune pour défaut de présentation de ses armes dans les délais et enregistrées à l'Armorial Général de France en application de l'Edit de novembre 1696. Ce sont des armes parlantes qui jouent sur les éléments phonétiques du toponymne "queue longue. De Bresc,suivi par Lieutaud et icart, donne, à tort le paon roulant.

Devise : " Mesuro duro et beuto fino"

 *Le sinople est une couleur héraldique classée dans les émaux.

Vert en représentation polychrome, il est symbolisé par des hachures à 45° partant du haut à gauche (\\\) en représentation monochrome gravure, architecture, sceaux etc)

L'origine du mot est mystérieuse, car sinople a d'abord désigné la couleur rouge. Le mot vient en effet de la ville de Sinope, port de Paphlagonie, dont la terre était de couleur rouge (voir sinopia). Ce n'est qu'au milieu du XIVe siècle que le mot change brusquement de sens, sans que l'on sache pourquoi, pour désigner le vert.

Une hypothèse vraisemblable (en tous cas souvent citée) est que le vert, tout simplement nommé « vert » à son apparition, provoquait à l'oral une confusion avec « vair » (mais pas en Angleterre où sans doute la prononciation anglaise a préservé « vert »). Détrôné par « gueules », sinople, tombé en désuétude, présent mais incompris dans les vieux armoriaux, aurait été interprété comme ce « vert » gênant, et opportunément récupéré.( source Wikipédia)

  



Créer un site
Créer un site